Bienvenue en Bretagne

Ressentez l'athmosphère bretonne

Fondée au 5e et 6e siècle, Pléneuf (Plou Nevez en breton) a traversé les temps en conservant son atmosphère très bretonne. L’architecture typique des maisons en pierre nous fait deviner son passé tourné vers la terre. La vie locale s’articule autour de son immanquable église et de ses commerces. Toute l’année, les mardis matin, on profite du marché. L’occasion parfaite pour rencontrer les producteurs locaux en profitant de leurs meilleurs conseils culinaires ! On aime, les fraises du Bio du pré en saison, la tomme au sarrasin de la Ferme du Vaumadeuc, le kouign amann et le far breton primés de la boulangerie Jacquin.

Entrée de Pléneuf en 1900

Le presbytère

Eglise de Pléneuf

Prendre de la hauteur

Et ouvrir grand les yeux

L’église Saint-Pierre Saint-Paul (1889) domine la station tel un phare avec son haut clocher. Face à elle, le regard s’élève pour observer les détails de son architecture néo-romane et néo-gothique. Passé le clocher-porche, ses trésors se dévoilent comme la fresque et mosaïque dorée ou encore l’ange musicien.

Zoom sur...

La pietà

Elle a traversé les siècles

La Pietà est la représentation de Marie tenant sur ses genoux le corps de son fils Jésus-Christ au moment de la descente de croix, après sa crucifixion et avant sa mise au tombeau.

La pietà de l'église Saint-Pierre Saint-Paul est une sculpture en bois datant du 16e siècle. Autrefois, elle était installée dans l’ancienne église de la ville. En 1889, elle « voyagera » jusqu’à l’oratoire de la Motte Meurdel (Motte féodale) à quelques mètres de l'église pour revenir y en 1984.

Vous avez dit...

... Motte féodale ?

Oui vous avez bien lu ! Poste de surveillance, elle a été créée au 11e siècle par le seigneur du Guémadeuc-Pléneuf. À son sommet, on y découvre un oratoire, un calvaire en bois et surtout un point de vue inédit sur la ville et la baie.

Promenons-nous...

En basket

A travers la ville

On part de l’église en faisant un p’tit crochet par la Motte Meurdel. De là, on rejoint la rue Georges Clémenceau. Notre première pause se fait au pied du manoir Rosmeur qui abrite aujourd’hui l’hôtel de ville. En quittant le parc, on commence à entrevoir la mer. La descente vers le Val-André est rythmée par de belles demeures. Au fur et à mesure, on porte notre attention sur les numéros : 41, 43, 46, 55, 58, 75, 77, 72, 83, 104, 102, 106 et 108. On traverse le parc de l’Amirauté avant de rejoindre la digue promenade, avec ou sans chichis !

En vélo

Au fil de l'eau

Au départ du boulevard Kennedy, on enfourche le vélo et on emprunte la Vélomaritime. Après le feu, chouette, ça descend ! Passé le camping du Minihy, signe de main pour tourner à gauche pour une première grimpette. Arrivé au sommet, on tourne à droite, et on descend jusqu’à la Flora. La petite route est sympa et bordée d’arbres, pas de doute on est dans le bocage breton ! Après le vieux pont du 19e siècle, à la Vallée, la p’tite pente à 13% chauffe bien les jambes. En vélo électrique c’est moins dur ! En haut de la côte, on aperçoit le manoir de la Ville Nihon. On quitte progressivement l’ambiance bocagère. Au Cargré, on descend du vélo, on emprunte un chemin qui nous amène à un lavoir que seuls les habitués connaissent… On rejoint le tracé de la Vélomaritime qui suit l’ancienne voie ferrée. Après la Ville Pierre, changement de décor avec vue sur la mer. La descente jusqu’à la Ville Berneuf fait du bien. On y découvre d’ailleurs de jolis petits hameaux. Là, à quelques mètres du parcours on peut faire un crochet pour rejoindre les dunes de la Ville Berneuf, ou sinon retourner tranquillement vers le point de départ en s’arrêtant devant la chapelle Saint-Mathurin. Après l’arrivée, la pause gourmande fait du bien !

En chaussures de rando

De la terre à la mer

Au départ du boulevard Kennedy le circuit de la Ville-Berneuf varie entre terres agricoles, sous-bois et littoral. C'est une boucle que l'on peut faire toute l'année, même en hiver ! Tout en appréciant le calme de la campagne au son des oiseaux, cette boucle de 8 km permet de longer les vastes plages sauvages de la Ville-Berneuf, de Nantois et des Vallées. Sur le littoral, deux options selon les marées : marcher sur le sable ou suivre le GR 34 pour le côté sportif. Le retour se fait paisiblement par le chemin du Vauclair.

En janvier, un samedi après-midi, sous un très beau soleil, j’ai décidé de mettre mes chaussures de rando et de préparer mon sac à dos : une gourde bien remplie, une casquette et des lunettes de soleil sans oublier une petite barre énergisante ! Après les sous-bois, arrivé à la Ville Berneuf j’ai eu cet effet « whaou ! ». Moins fréquentée qu’ailleurs, j’ai beaucoup aimé cette boucle.