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Mousse d’un jour sur La Pauline
Mais c'est quoi au fait ?
La Pauline est une figure incontournable de Dahouët. Elle est très reconnaissable avec sa coque noire au liseré blanc et ses voiles orange. Il s’agit d’une réplique d’un vieux gréement typique de la baie de Saint-Brieuc ayant sombré non loin de l’île de Bréhat le siècle dernier. En plus des sorties en mer, La Pauline participe à de nombreuses manifestations nautiques locales comme à Binic, Paimpol, Saint-Sulliac et bien sûr la fête de la mer de Dahouët en août.
La Pauline appartient à l’association « Une chaloupe pour Dahouët » créée en 1989. Elle est composée de véritables passionnés qui savent partager leur passion et qui œuvrent toute l’année pour faire vivre le bateau…
Une fois sur place...
Après un accueil chaleureux et quelques échanges avec les membres de l’association, il est déjà l’heure de s’équiper avec les gilets de sauvetages. Je m’approche du bateau amarré le long du quai afin d’embarquer en empruntant une échelle verticale, à première vue intimidante.
La montée à bord...
Les pieds sur le pont, je m’aperçois finalement que le bateau paraît assez grand, et assez stable (pour le moment…). Présentation faite avec le reste de l’équipage, tout le monde s’installe et écoute les consignes (à savoir écouter l’équipage lorsqu’il s’agira de se déplacer sur le bateau). Je suis accompagnée de 4 autres visiteurs et de 5 membres d’équipage, qui semblent tous très organisés et coordonnés. Prêt à larguer les amarres ! C’est à présent parti pour 3h de balade au large de Pléneuf-Val-André ! Au programme : passer un bon moment. Les voiles se déploient, direction le large puis cap vers l’îlot du Verdelet.
On largue les amarres
Il fait bon, le Soleil perce les nuages, l’air marin vivifiant nous appelle. Tout est très calme le temps de sortir du port, comme une sensation de glisser délicatement sur l’eau.
La terre s’éloigne et La Pauline gagne la mer en offrant un spectacle unique. Je ressens le vent dans les cheveux, les embruns dans la figure, le rythme des vagues… Je fixe l’horizon d’un côté et j’aperçois les falaises verdoyantes et Pléneuf-Val-André de l’autre. Observer la côte sous cet angle donne véritablement l’impression de redécouvrir les lieux.
À bord on admire mais on peut aussi participer ! Il est possible de prendre part aux manœuvres, de tenir la barre aux côtés du chef de bord et devenir marin le temps d’un instant. C’est aussi l’occasion pour l’équipage de nous conter l’histoire passionnante de La Pauline et quelques anecdotes croustillantes.
Durant la sortie on esquive des casiers posés ici et là, on croise d’autres bateaux, des pêcheurs… et des oiseaux ! Surtout lorsque l’on s’approche du Verdelet, une véritable réserve ornithologique. Au loin je peux aussi apercevoir le Cap d’Erquy et même le phare de Fréhel.
Quelle émotion de naviguer, c’est une sensation unique de se sentir libre tout en étant tributaire de la mer. Le corps ressent autre chose que sur la terre ferme, ce qui explique qu’au bout d’une heure et demie de balade, la houle commence à me faire tourner la tête… Un petit coup de mou qui s’atténue en s’allongeant un moment. Au final le son des vagues m’apaise, les flots entraînant ainsi une sensation de relaxation.
Testeuse de loisirs...
Retour au port de Dahouët
C’est bientôt l’heure de rentrer, nous nous rapprochons du port et du corps de garde de la guette. Tout est si calme d’un seul coup, pas de vague, pas de vent, seulement quelques passants qui assistent à notre retour. Un magnifique Soleil nous raccompagne et brille sur Notre-Dame de la garde. L’eau devient turquoise et me donne envie de m’y baigner : une photo s’impose !
Juste avant de quitter le bateau, l’équipage me propose de visiter la cale. Encore une échelle à emprunter afin d’y accéder et me voilà dans un espace très étroit mais aménagé de façon optimale. Je remonte sur le pont et admire une dernière fois le bateau.
C’est ainsi que s’achève ce voyage qui m’a permis de m’évader, partir loin de la foule, du quotidien… Il est temps de remercier, saluer l’équipage et regagner la terre ferme. Ce sentiment m’apporte tout de même une sorte de petit soulagement, de retour au confort. Ce genre de voyage fatigue (de la bonne fatigue de toute évidence) et donne faim !
J’ai passé un très bon moment qui restera ancré dans ma mémoire ! Pléneuf-Val-André vu de la mer, ça en jette !
Testeuse de loisirs...
C'est pour qui ?
Amis, familles, couples… Tout le monde à partir de 4 ans (pour des raisons de sécurité) peut embarquer à bord de La Pauline. Les personnes à mobilité réduite peuvent monter à bord si une validation par l'association a été faite lors de la réservation.
Pour combien de personnes ?
La limite de personnes à bord est fixée à 12 (comprenant l’équipage).
Quia testé l'expérience ?
Marine - 18 ans
Gaëlle - 30 ans
Alors pourquoi pas vous ?
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